dimanche 30 juin 2013

Qui cherche... se trouve ?

La découverte de l'éco-hameau de Saint-Antoine l'Abbaye m'a enthousiasmé. C'était un coup de foudre!

Depuis que je suis revenue à Lyon, que j'ai des nuits d'insomnies à me demander si j'y vais ou pas, j'ai réalisé que ce coup de foudre est sûrement en lien avec des expériences de jeunesse, où j'ai eu l'occasion de séjourner dans le Vercors, d'y vivre ce qu'on vivait à l'époque d'avant le téléphone portable, d'avant internet, d'avant l'omniprésence de la télé: une immersion dans un monde simple, beau et généralement serein (pour m'être égarée au cours d'une ballade et avoir passé une nuit à la belle étoile avant de me remettre sur le bon chemin, je sais que la sérénité n'est pas toujours au rendez-vous !).

Séjours avec un groupe d'amis, à l'adolescence, période où on vit très intensément.
Au passage, remerciements sincères au Père Bobichon, qui avec enthousiasme nous organisait des séjours et des rencontres qui ont nourri nos jeunes âmes dans les années 1969-1974. "Nous", c'était les jeunes pensionnaires des Ecoles Normales ( écoles qui formaient les instituteurs et les institutrices). Nous avions l'âge d'être lycéen, mais nous étions déjà engagés dans une voie professionnelle. Toute une époque que les moins de 30 ans ignorent...

Voilà donc décortiqué les ressorts de mon coup de coeur...

De ces jours et ces nuits à peser le pour et le contre, je conclue que je préfère regretter de ne pas y aller, plutôt que de regretter d'y être allée. Tout compte fait! ( aspects financier, culturel, humain...)

Donc, conclusion: il me faut arrêter de gamberger sur des projets d'habitat groupé et me satisfaire de ce que je vis maintenant, qui est une bien chouette vie (malgré la pollution atmosphérique !) Et accepter que certainement, je vieillirai et mourrai dans mon quartier. Je sais où j'habite, les points forts et les points faibles de mon quartier, et surtout, je sais quelle place y tenir tant que je serai active.
Et quand le grand âge m'empêchera de bouger, je serai bien à finir ma vie dans cet appartement...

Voilà donc que ce blog se termine!
Merci à vous qui au fil des messages m'avez suivie.

mercredi 19 juin 2013

Qui cherche trouve ?????? Probable fin de ce blog !

En fin de semaine de mon stage communautaire à l'Arche de Saint-Antoine-l'Abbaye, on me parle d'un éco-hameau en construction sur cette commune, où une personne se retire du projet... Ni une ni eux, Jean, habitant de la commune, m'emmène voir.

Vous aussi allez-y voir:  www.chabeaudiere.fr  

Il se pourrait bien que je quitte Lyon pour rejoindre ce projet !

Incroyable, non ?
On peut y venir à pied en 15 minutes depuis le village...

... mais on peut venir en voiture! La première partie est déjà habitée.


La seconde partie est en cours de construction.




Depuis que j'ai découvert ce projet, j'y pense chaque jour... Il me manque d'avoir rencontré le groupe pour me décider vraiment.


Dernière étape : la communauté de l'Arche de Saint Antoine l'Abbaye

Saint Antoine l'Abbaye est une petite commune du sud de l'Isère. Vous trouverez le site officiel à l'adresse suivante: www.saint-antoine-labbaye.fr  Elle est classée "plus beaux village de France".


J'ai raté cette photo, mais cependant, regardez bien cette halle du marché qui est au centre du village...
Nous en reparlerons!















Rien de mieux que   www.arche-de-st-antoine.com pour comprendre.




Ici vivent les engagés, dont les plus anciens ont cheminé avec Lanza, ainsi que les jeunes qui suivent la formation FEVE (Formation et Expérimentation au Vivre Ensemble), et les hôtes de passage comme les personnes qui suivent un stage avec un intervenant (yoga par exemple), les marcheurs sur le chemin de Compostelle, les personnes en "stage communautaire" comme ce fut le cas pour moi.

J'y ai passé une très belle semaine à travaillé pour la communauté (aide au jardin, rangement du bois, soins aux plantes d'intérieur et j'ai pris mon tour de service du repas et de participation à la plonge.)
Cela en présence de belles personnes, ceux qu'on appelle "des chercheurs", que la société de consommation ne satisfait pas.

mardi 18 juin 2013

Retour vers des coopératives d'habitants suisses



Il y a de cela quelques années (5 ou 6 années), adhérente à l'association Habicoop, j'étais allée visiter des coopératives d'habitants suisses. Me voici à nouveau adhérente, et participant à une nouvelle visite.

D'abord INTI, que je connais déjà.



Il y a eu des départs (principalement en raison de séparation des couples) et donc des arrivées (car il y a une liste d'attente), et les petits enfants sont devenus des adolescents...

Nous sommes reçus dans la salle commune située au rez-de-chaussée. Ce qui n'est pas le meilleur positionnement pour cette salle car le bruit occasionné par les fêtes dérange ceux qui habitent au-dessus.

Ceci est l'arrière du bâtiment: remarquez les jardinets!

Certes, ils empiètent sur le trottoir, mais c'est sympa, non?

L'entrée de l'immeuble...

... et le tableau à droite de la porte d'entrée.

Quant au toit terrasse, il est bien utilisé...

... en particulier par un rucher...

... et aussi par une centrale solaire (l'emplacement est loué par l'entreprise propriétaire de cette centrale)

Un des avantages du vélo...c'est qu'on libère des places de parkings ainsi louées au voisinage.





Deux autres coopératives ont poussé. Celle-ci est équipée de toilettes sèches.


Autre quartier, autre style: voici "Le pommier" (car cette zone était une zone de verger). Cette coopérative a été construite par la CODHA et la participation des habitants n'arrive qu'en fin de construction. L'essentiel de la participation est dans le fonctionnement de l'immeuble, pas dans sa conception.





Au premier étage, les appartements ont un seul niveau, puis au-dessus, il y a 3 niveaux de duplex.

Entre "le pommier" et l'immeuble voisin, un aménagement dont j'ai compris que l'usage est un peu conflictuel, et la conception "une fantaisie d'architecte". Les habitants n'ont pas eu leur mot à dire semble-t-il. Mais pour nous, touristes, nous trouvons ces bassins très beaux ! Observez les arbres à l'arrière du bâtiment...

... les voici à nouveau, vus de la salle commune...


Nous sommes invités à visiter un duplex où vit une famille avec 2 enfants.  
















Autre appartement, où vit une personne seule: 

 





Et où notre attention est attirée sur l'aération très fonctionnelle mais dont on nous dit qu'elle transmets le bruit d'un appartement à l'autre ( ce qui n'a rien d'étonnant puisque dans nos immeubles aussi nous faisons ce constat ).



En conclusion: journée très intéressante, mais dont je retiens que les coopératives suisses s'adressent à un public classe moyenne. Les classes populaires sont-elles définitivement assignées à du logement subi ? 




lundi 27 mai 2013

Le festival pour la transition citoyenne, Cluny, 24, 25 et 26 mai 2013


J'en reviens tout à la fois ravie que cela existe, émotionnellement brassée par toutes ces rencontres et ces retrouvailles, physiquement fatiguée ( je commence à comprendre qu'il ne me convient pas du tout de faire tant de kilomètres en voiture et si peu à pieds ! )

Alors Cluny? Quelle bonne surprise de découvrir une municipalité engagée dans la construction d'alternatives, dans ce vieux site chrétien que j'imaginais figé à jamais dans sa prestigieuse histoire ancienne.






Cluny, ce sont aussi des haras, et donc la présence des cavaliers.

Et puis l 'Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers où se tient ce deuxième festival pour une transition citoyenne.




Comme dans tout festival de ce style on retrouve:

Un  grand chapiteau pour les assemblées plénières (l'année prochaine, il faudra doubler la capacité d'accueil!)

des petits stands (ici, celui du pôle alimentation)

des toilettes sèches

Ici, l'association tripalium (www.tripalium.org  pour auto-construire de petites éoliennes)

et là, des vélos à assistance électrique solaire







Et plein de monde. Ici Stéphane que j'avais rencontré au forum ouvert des colibris à Ecully, Michèle, une des Marseillaise rencontrées à Emmaûs Pau-Lescar, et puis Anne de Saint Dié et Manon de Paris....
Ici, au cours d'une plénière animée par Les Colibris, nous avons pratiqué par 2 puis en petits groupes, des exercices de communication. Le photographe photographié, c'est Patrick Viveret, qui suit de près ce mouvement (et que les lyonnais retrouvent chaque année lors des Dialogues en Humanité)

Le voici un peu plus tard, sur scène, avec Pierre Rabhi.




Le Klub Terre,(www.klub-terre.com) initié par Eric Jullien, nous a fait voter pour que parmi les 8 projets sélectionnés en cours d'année, nous en choisissions 3 à qui remettre la cagnotte collectée au fil des mois ( 15 000 euros, soit 5 000 par projet). Une collecte supplémentaire faite au cours du festival a permis d'attribuer 500 euros aux projets non élus.

Les trois projets sélectionnés ont pour objet:
- l'un, de promouvoir la communication non-violente auprès des enseignants;
- un autre, c'est l'association "Incroyables comestibles" ( www.incredible-edible.info/  le mouvement étant né en Angleterre, le nom du site reste anglais)
- et la conception des vélos à assistance électrique solaire, dont vous avez vu deux prototypes.

Ce festival, c'était plus que ce que je vous en montre, en particulier parce que se tenaient des AG ( de La Nef; de Terre de Liens, d'Enercoop), mais aussi parce que c'était festif , et parce qu'il y était possible d'improviser un groupe de discussion en l'annonçant à l'accueil, là où prolifèrent les annonces pour covoiturer.

Si l'année prochaine, il y a une 3° édition, je vous la recommande !