www.cap-heol.fr
Je vous laisse découvrir.
dimanche 30 décembre 2012
vendredi 28 décembre 2012
La Picardie: son histoire industrielle c'était Boussac...
... qui a été racheté par Bernard Arnault, lequel a reçu de l'aide de l'état en échange de la promesse de ne pas démanteler le groupe.
Le journaliste François Ruffin rouvre cette page d'histoire, depuis ce rachat jusqu'à maintenant, où Bernard Arnault est la première fortune "de France" ( il habite en Belgique), et où les ouvriers de Boussac ont été licenciés, le groupe démantelé.
C'est très clair, pédagogique. J'ai envie de vous dire que ce journaliste est aussi un grand professeur!
Copier ce lien dans votre barre d'adresse:
http://www.youtube.com/watch?v=KfLCTT6o8sw&feature=player_embedded#!
Le journaliste François Ruffin rouvre cette page d'histoire, depuis ce rachat jusqu'à maintenant, où Bernard Arnault est la première fortune "de France" ( il habite en Belgique), et où les ouvriers de Boussac ont été licenciés, le groupe démantelé.
C'est très clair, pédagogique. J'ai envie de vous dire que ce journaliste est aussi un grand professeur!
Copier ce lien dans votre barre d'adresse:
http://www.youtube.com/watch?v=KfLCTT6o8sw&feature=player_embedded#!
jeudi 20 décembre 2012
Qu'est-ce que la démocratie en 2012 en France?
https://blip.tv/pylones/tht-rembale-ton-eleck-6451280
Film réalisé à partir du village de Chefresne (département de la Manche) dont la municipalité s'était engagée sur l'agenda 21, et qui se retrouve contre son gré avec une ligne à très haute tension (THT) sur son territoire.
mardi 18 décembre 2012
L'Islande
http://latelelibre.fr/2012/10/22/bravo-les-islandais/
Je vous le fait court, cette fois, mon message! Réservez votre attention pour cet article un peu ancien ( 22 octobre 2012) mais qui donne matière à réflexion.
lundi 17 décembre 2012
Hommage à un militant
Je n'ai pas connu directement Pierre Darphin, mais je vous donne à lire l'hommage que lui a rendu Chérif Ferjani la semaine dernière. C'est tout une époque qui est ainsi évoquée. Et ma "question qui tue" sera:
qu'avons-nous laissé faire de l'héritage? Avons-nous préservé, défendu, les acquis par les luttes?
Hommage
à Pierre DARPHIN
Par Chérif FERJANI
L’homme
à qui nous venons dire adieu n’est pas seulement un membre de la famille
Darphin à qui nous adressons nos sincères condoléances à travers celles et ceux
qui la représentent dans cette cérémonie : sa sœur Mimi, son frère Jean, ses
nièces et ses neveux. Notre pensée va aussi à sa sœur Marie que la maladie a
empêchée d’être avec nous.
Ce
n’est pas non plus seulement un curé atypique aimé et respecté par sa
communauté spirituelle comme par sa hiérarchie qu’il a souvent bousculée pour
lui rappeler le devoir de solidarité avec les pauvres, les malades, les marginaux,
les oubliés de la croissance, les sans droits, en France, dans les pays du Sud
et partout où il y a des femmes et des hommes qui souffrent.
C’est un artiste, un philosophe, un homme chez
qui la sensibilité est indissociable de la raison.
Pour
moi, comme pour beaucoup d’amis ici présents ou absents, c’est surtout une
figure de la gauche que j’ai eu l’honneur de connaître et de côtoyer au début
des années 1970 et que j’ai retrouvé ensuite en 1980. C’est lui qui prenait la
parole au nom des organisations de la gauche radicale et des syndicats qui
appelaient à des manifestations de solidarité avec les travailleurs immigrés,
les militants antifascistes en Espagne et au Chili, les peuples opprimés de la
Palestine à l’Indochine, les ouvriers de LIP ou les paysans du Larzac, les
prisonniers politiques en Tunisie et au Maroc, etc. C’était le « curé rouge »
de Lyon qui avait la confiance de toute la gauche et l’extrême gauche.
Lorsque
j’ai fait sa connaissance, il était curé à l’église de Saint Pierre de Vaise,
et j’étais un jeune étudiant en philosophie fraîchement débarqué à Lyon et …
dans un marxisme qui n’avait pas la religion en odeur de sainteté ; mais nous
avions le goût de la réflexion philosophique en commun. A mes naïves
provocations, il répondait avec tendresse, indulgence et beaucoup de finesse
qui m’a appris à être tolérant et m’a fait découvrir les vertus de l’humilité.
C’était surtout lors de la grève de la faim des travailleurs tunisiens sans
papiers du Bidonville de Feyzin en 1973, que j’ai le plus milité à ses côtés au
sein du « comité des dix » qui organisait le soutien à cette grève : Lui-même
en tant que Curé à l’église de saint-Pierre de Vaise qui a offert, à sa
demande, sa cure pour accueillir les gréviste, Madeleine Delessert qui n’a pas
pu se joindre à nous pour lui rendre hommage et nous a chargés de transmettre
ses condoléances à sa famille, Jean-Jacques Massard alors responsable de la CIMADE
et qui nous a quittés il y a quelques années, Hmaïed Ben Ayada (alias Mohamed
Croix-Rousse) et Mohamed Fétati (alias Mohamed le Noir) qui sont en Tunisie et
qui m’ont chargé de vous dire combien ils partagent notre peine, Bernard
Huissoud qui a été le plus présent d’entre nous auprès de Pierre ces dernières
années, Jean-Louis Gass, Pierre Desbrosses et François Cordier qui sont ici
présents (tout comme Margot Nesme, Marie-Hélène Bunoz, Robert Barlerin et
Claudette Scémama, qui ne faisaient pas partie du comité des dix mais qui
étaient à la grève de la faim et sont aujourd’hui avec nous pour saluer la
mémoire de Pierre).
> Le rôle de Pierre dans la conduite et la réussite de la grève était déterminant : Outre le local qu’il avait obtenu de son église pour accueillir les grévistes, et sa participation au « comité des dix », Pierre a réussi à impliquer l’archevêque Ancel à peser de tout le poids de son autorité pour la réussite de la grève. Lorsque les journalistes ne venaient pas à nos conférences de presse, Pierre demandait et obtenait d’Ancel de les convoquer et, à chaque fois, les journalistes accouraient pour entendre ce qu’il allait leur annoncer et nous entendre par la même occasion. Il a aussi obtenu, au prix de l’une de ses mémorables colères, de faire sonner le tocsin dans douze églises pour alerter les habitants de l’agglomération sur la situation des grévistes. Je me rappelle de ses visites à Ancel, dans son modeste appartement du troisième arrondissement, tout près de la Place du Pont. Il m’amenait avec lui pour discuter avec son archevêque pour le convaincre que le devoir de solidarité avec le peuple palestinien n’était pas antinomique avec le devoir de mémoire par rapport aux crimes commis à l’égard des populations juives en Europe avant et durant la Seconde Guerre. C’est là que j’ai découvert son engagement pour les droits du peuple palestinien, engagement qui l’a habité jusqu’à la fin de ses jours.
Homme
de foi, Pierre savait respecter celle des autres, qu’ils soient adeptes
d’autres religions ou sans religions. Comme l’a rappelé l’un de ses jeunes
frères de l’Eglise, ce n’était pas un homme soucieux du respect des rituels.
Pour les humains, les faibles, les pauvres, les marginaux, les exclus, les sans
droits, il lui arrivait d’oublier ses devoirs à l’égard de ses paroissiens :
Toujours pendant la grève de la faim de Saint Pierre de Vaise, un dimanche,
nous étions dans une réunion qui durait depuis la veille, lorsque Pierre se
leva en se frappant le front et disant : « Nom de Dieu ! J’ai oublié la messe !
»
Entre
autres qualités rares, Pierre avait un formidable sens de l’humour : Jamais il ne
s’est senti offusqué par un propos anti religieux. Il lui arrivait d’en rire.
Un jour, nous discutions de théories théologiques et le voilà me raconter un
souvenir du jeune séminariste qu’il était, lors d’un cours sur les attributs et
l’essence de Dieu. Le professeur leur dit que Dieu n’avait pas d’essence et
notre Pierrot de dessiner sur son cahier d’écolier un camion sur lequel il
écrivit : « Dieu est en panne » ! C’est ce sens de l’humour dont le monde a
besoin pour faire reculer les fanatismes !
Pierre
est parti mais il est et restera toujours avec nous tous : sa famille dont il
est issu, sa famille spirituelle et sa famille politique.
Que
son souvenir continue à rapprocher nos cœurs, à resserrer nos rangs et à
éclairer le chemin des combats que nous avons menés avec lui.
Ungersheim 1: village en transition (article de presse)
..
En Alsace, un village "en transition" prépare l'après-pétrole
UNGERSHEIM - (AFP) - Chaufferie à bois, panneaux solaires, cantine
"100% bio" et espaces verts sans pesticides: le village d'Ungersheim
(Haut-Rhin), "en transition" vers l'autonomie énergétique et
alimentaire, fonctionne au quotidien comme un laboratoire de
l'après-pétrole.
Lassé par "l'inertie et les beaux discours" des politiques, le maire de cette commune de 2.000 âmes proche de Mulhouse multiplie les projets écologiques.
"Un maire peut avoir beaucoup de leviers dans la contribution pratique", relève Jean-Claude Mensch, qui dirige sa commune depuis 1989. "Le fait de passer à la transition, ça évite de trop parler d'écologie".
Sous l'impulsion de ce mineur retraité de 66 ans, fidèle compagnon de route des Verts mais élu sans étiquette, Ungersheim a entamé sa "reconversion" au début des années 2000 en faisant la chasse aux énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon).
Désormais, l'éclairage public est moins énergivore, la piscine municipale est chauffée par des panneaux solaires et plusieurs bâtiments municipaux sont alimentés par une chaufferie à bois.
Le recours à la biomasse ayant fait ses preuves, la mairie envisage maintenant de relier cette chaudière à un futur lotissement voisin, pour avancer un peu plus vers l'autonomie.
Autre mesure forte, le désherbage des espaces verts, du cimetière ou encore du terrain de foot se fait sans pesticides. "On fait tout à la main!", s'amuse David, un des employés communaux.
En plus des espaces verts, le jeune homme est affecté à une mission bien spéciale: c'est lui qui, tous les midis, assure une partie du ramassage scolaire... en calèche.
En 2008, le conseil municipal s'est offert un cheval, "Richelieu", et du matériel d'attelage, pour quelque 20.000 euros. L'objectif: assurer la desserte du midi pour une vingtaine d'enfants vivant loin du centre-ville, dont les parents sont les plus susceptibles de prendre leur voiture.
"On change de trajet tous les jours pour faire plaisir à tout le monde, les enfants sont ravis", raconte David, tandis que les écoliers viennent caresser Richelieu.
Devenu la coqueluche du voisinage, l'étalon assiste également les employés communaux pour l'élagage et les travaux d'arrosage. Parfois, la commune le prête aussi aux "Jardins du Trèfle Rouge", une exploitation maraîchère "bio" à la sortie du village.
L'autre cheval de bataille d'Ungersheim est en effet d'offrir une "alimentation saine pour tous", via l'agriculture biologique.
Pour y parvenir, la mairie a racheté un terrain de 8 hectares et l'a mis à disposition d'une association employant une trentaine d'ouvriers maraîchers en réinsertion.
Les légumes sortis du Trèfle Rouge atterrissent tout droit dans les assiettes de la cantine, offrant aux enfants une alimentation 100% bio. "Goûter inclus!", précise le maire avec fierté.
Une bonne partie de la population reste cependant circonspecte face à un tel dynamisme. "Leur soutien n'est pas toujours évident, ils sont parfois un peu récalcitrants", admet le président d'une association locale, Serge Heckmann. "Mais si on ne prend pas d'initiatives, personne ne le fera".
Ce volontarisme politique s'est traduit par l'implantation à Ungersheim de la plus grande centrale solaire d'Alsace (40.000 m2), dont la mise en service est prévue le 31 décembre.
Après avoir racheté une friche industrielle de 6 ha, la ville a lancé un appel d'offres pour y attirer un entrepreneur spécialisé dans le photovoltaïque.
Une société basée à Mulhouse va transférer son siège social à Ungersheim, payer un loyer à la ville et vendra au réseau ERDF "une production équivalant à la consommation énergétique de 800 foyers", selon M. Mensch.
Ce maire hyperactif a encore des projets plein la tête. Tandis qu'il réfléchit à la création d'une unité de méthanisation, pour assurer une réelle autonomie énergétique, il tente d'attirer de futurs habitants avec la mise en place d'un éco-hameau constitué de "maisons passives" (qui ne consomment que l'énergie produite localement).
© AFP
En Alsace, un village "en transition" prépare l'après-pétrole
Des panneaux solaires © AFP/Archives Alain Jocard
Lassé par "l'inertie et les beaux discours" des politiques, le maire de cette commune de 2.000 âmes proche de Mulhouse multiplie les projets écologiques.
"Un maire peut avoir beaucoup de leviers dans la contribution pratique", relève Jean-Claude Mensch, qui dirige sa commune depuis 1989. "Le fait de passer à la transition, ça évite de trop parler d'écologie".
Sous l'impulsion de ce mineur retraité de 66 ans, fidèle compagnon de route des Verts mais élu sans étiquette, Ungersheim a entamé sa "reconversion" au début des années 2000 en faisant la chasse aux énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon).
Désormais, l'éclairage public est moins énergivore, la piscine municipale est chauffée par des panneaux solaires et plusieurs bâtiments municipaux sont alimentés par une chaufferie à bois.
Le recours à la biomasse ayant fait ses preuves, la mairie envisage maintenant de relier cette chaudière à un futur lotissement voisin, pour avancer un peu plus vers l'autonomie.
Autre mesure forte, le désherbage des espaces verts, du cimetière ou encore du terrain de foot se fait sans pesticides. "On fait tout à la main!", s'amuse David, un des employés communaux.
En plus des espaces verts, le jeune homme est affecté à une mission bien spéciale: c'est lui qui, tous les midis, assure une partie du ramassage scolaire... en calèche.
En 2008, le conseil municipal s'est offert un cheval, "Richelieu", et du matériel d'attelage, pour quelque 20.000 euros. L'objectif: assurer la desserte du midi pour une vingtaine d'enfants vivant loin du centre-ville, dont les parents sont les plus susceptibles de prendre leur voiture.
"On change de trajet tous les jours pour faire plaisir à tout le monde, les enfants sont ravis", raconte David, tandis que les écoliers viennent caresser Richelieu.
Devenu la coqueluche du voisinage, l'étalon assiste également les employés communaux pour l'élagage et les travaux d'arrosage. Parfois, la commune le prête aussi aux "Jardins du Trèfle Rouge", une exploitation maraîchère "bio" à la sortie du village.
L'autre cheval de bataille d'Ungersheim est en effet d'offrir une "alimentation saine pour tous", via l'agriculture biologique.
Pour y parvenir, la mairie a racheté un terrain de 8 hectares et l'a mis à disposition d'une association employant une trentaine d'ouvriers maraîchers en réinsertion.
Les légumes sortis du Trèfle Rouge atterrissent tout droit dans les assiettes de la cantine, offrant aux enfants une alimentation 100% bio. "Goûter inclus!", précise le maire avec fierté.
Une bonne partie de la population reste cependant circonspecte face à un tel dynamisme. "Leur soutien n'est pas toujours évident, ils sont parfois un peu récalcitrants", admet le président d'une association locale, Serge Heckmann. "Mais si on ne prend pas d'initiatives, personne ne le fera".
Ce volontarisme politique s'est traduit par l'implantation à Ungersheim de la plus grande centrale solaire d'Alsace (40.000 m2), dont la mise en service est prévue le 31 décembre.
Après avoir racheté une friche industrielle de 6 ha, la ville a lancé un appel d'offres pour y attirer un entrepreneur spécialisé dans le photovoltaïque.
Une société basée à Mulhouse va transférer son siège social à Ungersheim, payer un loyer à la ville et vendra au réseau ERDF "une production équivalant à la consommation énergétique de 800 foyers", selon M. Mensch.
Ce maire hyperactif a encore des projets plein la tête. Tandis qu'il réfléchit à la création d'une unité de méthanisation, pour assurer une réelle autonomie énergétique, il tente d'attirer de futurs habitants avec la mise en place d'un éco-hameau constitué de "maisons passives" (qui ne consomment que l'énergie produite localement).
© AFP
vendredi 30 novembre 2012
Quelques bonnes adresses lyonnaises de scoop pour une économie sociale et solidaire.
Boulangerie, épicerie, restaurants, en Société Coopérative de Production, qui développent une économie sociale et solidaire:
la boulangerie La miecyclette : pain bio cuit au four à bois et livré à bicyclette.
www.lamiecyclette.fr
Vous trouverez ce pain le jeudi à Biocoop rue du Plat (Lyon 2°)
Les restaurant De l'autre côté du pont et Le court-circuit, tous deux dans le 7° arrondissement et qui servent des repas à midi seulement. Le soir, ce sont des bars, avec grignotage possible.
www.le-court-circuit.fr
www.delautrecotedupont.fr Attention: il est prudent de donner un coup de fil pour réserver.
Une épicerie équitable, située également dans le 7°
www.lyon.epicerie-equitable.com
Et en plus, ils sont tous sympas !
la boulangerie La miecyclette : pain bio cuit au four à bois et livré à bicyclette.
www.lamiecyclette.fr
Vous trouverez ce pain le jeudi à Biocoop rue du Plat (Lyon 2°)
Les restaurant De l'autre côté du pont et Le court-circuit, tous deux dans le 7° arrondissement et qui servent des repas à midi seulement. Le soir, ce sont des bars, avec grignotage possible.
www.le-court-circuit.fr
www.delautrecotedupont.fr Attention: il est prudent de donner un coup de fil pour réserver.
Une épicerie équitable, située également dans le 7°
www.lyon.epicerie-equitable.com
Et en plus, ils sont tous sympas !
jeudi 29 novembre 2012
Soleil et vent: un même combat !
Voici un document en trois parties sur l'utilisation de l'énergie solaire
http://www.dailymotion.com/video/xd4pw8_le-soleil-des-pyrenees-1-sur-3_tech
http://www.dailymotion.com/video/xd4nen_le-soleil-des-pyrenees-2-sur-3_tech
http://www.dailymotion.com/video/xd52mc_le-soleil-des-pyrenees-3-sur-3_tech
Ce document donne beaucoup d'espoir, encore faudrait-il que les décisions politiques s'adaptent aux potentialités scientifique et reconnaissent la philosophie de monsieur Eudeline (l'ingénieur qui ouvre et ferme le film): l'avenir, c'est d'aller avec la nature, pas contre elle! Lorsqu'il dit que l'humanité en est au stade de l'adolescence, cette période où on fait n'importe quoi, j'entends en écho le peuple Kogi qui nous appelle "les petits frères"...(qui font n'importe quoi et mettent l'humanité en danger).
Concernant le vent: il existe une association (www.tripalium.org) qui organise des stages de construction de petites éoliennes, pour sites isolés. Qu'est-ce qu'on attend pour alimenter le réseau en multipliant les petits sites de production? Que cela soit autorisé par le gouvernement? A n'en pas douter, osons initier ou simplement soutenir la création de sites qui produisent de l'énergie renouvelable (et là, je vous renvoie vers Enercoop!)
http://www.dailymotion.com/video/xd4pw8_le-soleil-des-pyrenees-1-sur-3_tech
http://www.dailymotion.com/video/xd4nen_le-soleil-des-pyrenees-2-sur-3_tech
http://www.dailymotion.com/video/xd52mc_le-soleil-des-pyrenees-3-sur-3_tech
Ce document donne beaucoup d'espoir, encore faudrait-il que les décisions politiques s'adaptent aux potentialités scientifique et reconnaissent la philosophie de monsieur Eudeline (l'ingénieur qui ouvre et ferme le film): l'avenir, c'est d'aller avec la nature, pas contre elle! Lorsqu'il dit que l'humanité en est au stade de l'adolescence, cette période où on fait n'importe quoi, j'entends en écho le peuple Kogi qui nous appelle "les petits frères"...(qui font n'importe quoi et mettent l'humanité en danger).
Concernant le vent: il existe une association (www.tripalium.org) qui organise des stages de construction de petites éoliennes, pour sites isolés. Qu'est-ce qu'on attend pour alimenter le réseau en multipliant les petits sites de production? Que cela soit autorisé par le gouvernement? A n'en pas douter, osons initier ou simplement soutenir la création de sites qui produisent de l'énergie renouvelable (et là, je vous renvoie vers Enercoop!)
lundi 19 novembre 2012
Enercoop
www.enercoop.fr
J'ai franchi le pas et préparé mon courrier: adieu EDF, bonjour Enercoop!
Il semblerait que je paierai 6 euros de plus par mois (comparaison avec les tarifs actuels d'EDF). Yes I can !
J'ai franchi le pas et préparé mon courrier: adieu EDF, bonjour Enercoop!
Il semblerait que je paierai 6 euros de plus par mois (comparaison avec les tarifs actuels d'EDF). Yes I can !
Habitats différents: un site qui peut intéresser certains d'entre vous.
http://www.habitats-differents.net
Pas mal fait, régulièrement mis à jour: un inventaire de projets en cours de réalisations ou déjà réalisés.
Des projets pas forcément très alternatifs. Je veux dire que ce sont souvent des accommodements avec les difficultés économiques, sans que je sente une réflexion profonde sur les méfaits du consumérisme, et donc une volonté de changer de mode de vie.( voir en particulier l'onglet "vacances"!).
Mais le fait de partager un lieu de vie participe forcément à l'allègement de l'empreinte écologique de chacun, et c'est mieux, en terme de développement durable, que d'occuper seul (e) un appartement.
Pas mal fait, régulièrement mis à jour: un inventaire de projets en cours de réalisations ou déjà réalisés.
Des projets pas forcément très alternatifs. Je veux dire que ce sont souvent des accommodements avec les difficultés économiques, sans que je sente une réflexion profonde sur les méfaits du consumérisme, et donc une volonté de changer de mode de vie.( voir en particulier l'onglet "vacances"!).
Mais le fait de partager un lieu de vie participe forcément à l'allègement de l'empreinte écologique de chacun, et c'est mieux, en terme de développement durable, que d'occuper seul (e) un appartement.
dimanche 11 novembre 2012
Cultiver partout, pour tous: une idée à faire pousser
www.incredible-edible.info/
En français, cela a été traduit par "incroyables comestibles" . J'avais déjà lu un article sur cette ville anglaise qui, depuis 4 années, a développé des minis jardins libre-service un peu partout pour atténuer la crise économique. Cela a développé une formidable dynamique qui profite aussi aux producteurs locaux : ces minis-jardins ne suffisent pas à nourrir la population mais ils ont permis de redécouvrir le goût des choses et de comprendre qu'au final, acheter local bénéficie à la prospérité de tous.
Regardez sur le site, vous en saurez plus.
Il se pourrait bien qu'au printemps, je m'y mette aussi. Avec vous?
En français, cela a été traduit par "incroyables comestibles" . J'avais déjà lu un article sur cette ville anglaise qui, depuis 4 années, a développé des minis jardins libre-service un peu partout pour atténuer la crise économique. Cela a développé une formidable dynamique qui profite aussi aux producteurs locaux : ces minis-jardins ne suffisent pas à nourrir la population mais ils ont permis de redécouvrir le goût des choses et de comprendre qu'au final, acheter local bénéficie à la prospérité de tous.
Regardez sur le site, vous en saurez plus.
Il se pourrait bien qu'au printemps, je m'y mette aussi. Avec vous?
un site internet "de rêve!"
Koom ( "rêve" en coréen) est un site créé par deux jeunes, Jérôme et Alexis, qui croient aux vertus de l'émulation collective. Ils ont donc créé le site www.koom.org pour fédérer des actions individuelles concrètes en faveur du développement durable et de la solidarité.
La limite de l'action, c'est de former une "communauté virtuelle", et d'impliquer des personnes connectées à internet. Mais pour autant, si tous les internautes voulaient bien modifier leur quotidien, ça changerait beaucoup de choses! Donc je suis entrée dans la communauté, et j'ai fait le point sur ce que j'ai déjà changé, et ce qui me reste à faire ( adhérer à Enercoop par exemple! J'y pense depuis des années, mais jusqu'à maintenant, je n'ai pas concrétisé...)
Je vous conseille à minima d'aller sur le site et de lire la liste des actions proposées, puis à votre tour, de vous engager dans le changement.
La limite de l'action, c'est de former une "communauté virtuelle", et d'impliquer des personnes connectées à internet. Mais pour autant, si tous les internautes voulaient bien modifier leur quotidien, ça changerait beaucoup de choses! Donc je suis entrée dans la communauté, et j'ai fait le point sur ce que j'ai déjà changé, et ce qui me reste à faire ( adhérer à Enercoop par exemple! J'y pense depuis des années, mais jusqu'à maintenant, je n'ai pas concrétisé...)
Je vous conseille à minima d'aller sur le site et de lire la liste des actions proposées, puis à votre tour, de vous engager dans le changement.
mardi 6 novembre 2012
Marseille...
Allez savoir pourquoi, alors que j'avais presque terminé mon article, j'ai malencontreusement tout effacé!
Peut-être le sentiment d'être restée à la surface des choses, de ne pas avoir perçu les mouvements de fond? Depuis mon retour, à l'écoute des médias, c'est l'impression que j'ai.
Par exemple l'occupation pr 200 militants d'un bâtiment listé par Cécile Duflot comme potentiellement réquisitionnable, afin d'y loger des familles à la rue (site: marsactu) ne correspond pas à ce que j'ai perçu. Pourtant, c'est bien la réalité. Et réunir 200 personnes pour occuper un bâtiment, il me semble qu'à Lyon, on ne sait pas faire.
Alors en quelques mots:
- Marseille n'est pas une ville fortement engagée dans le développement durable: on y respire mal en raison de la forte pollution automobile , à laquelle se rajoute la poussière des multiples chantiers. Mais un projet de parc national des calanques existe, sur le territoire de Marseille.
Et ça, une ville en bord de mer, c'est vraiment quelque chose que j'ai apprécié!
- il y a beaucoup de chantiers car Marseille sera "capitale européenne de la culture 2013". Cependant j'ai peiné à trouver des bibliothèques: la grande bibliothèque, l'Alcazar, était fermée pour cause d'informatisation, et il y a peu de bibliothèques municipales dans les 16 arrondissements. Mais j'ai appris que des paroisses et des habitants sur leur lieux de vie organisent des petites bibliothèques pour combler le manque (on me l'a dit, je n'ai pas vu).
- en terme de gouvernance, il n'y a pas une mairie par arrondissement et les marseillais, fort sympathiques au demeurant, avec qui j'ai discuté ne semblait pas bien au courant des projets (par exemple: où va aboutir ce tunnel routier?). Dans le meilleur des cas, une dame m'a dit "on fait confiance", alors qu'à l'opposé, un monsieur m'a dit qu'il ne fallait plus aller voter car tout se vaut ...Un citoyen engagé dans son "Comité d'intérêts de quartier" a été plus prolixe, plus "citoyen" (informé et réfléchi). Mais c'est logique puisqu'il s'était engagé...
- les alternatives visibles sont sur le cours Julien:
un marché bio hebdomadaire;
un restaurant bio: le cours-en-vert;
un café-lieu de débat: l'Equitable café. Si vous passez par là, attention: il n'ouvre qu'à 15h!
un marchand de vins bios: "Plus belle la vigne" (www.sibellelavigne.com)
Cependant j'ai lu un article de journal sur un entrepreneur situé dans le quartier de La belle de mai, qui conçoit des constructions écologiques (matériaux et énergies), et j'ai aperçu, près de la gare Saint Charles un toit équipé de panneaux photovoltaïques
Quelques toits de maisons individuelles sont également équipés, mais j'en ai vraiment vu très peu, surtout quand on pense au potentiel d'ensoleillement de cette ville.
Donc, Marseille est une ville pauvre. Parce qu'elle a peu de revenus depuis que les activités portuaires et industrielles ont été déplacées à Fos-sur-Mer. Parce qu'elle a une nombreuse population pauvre, et que les classes aisées ont tendance à migrer vers Aix-en-Provence. C'est sans doute pourquoi il n'y a pas une mairie par arrondissement
Il y a donc beaucoup d'associations caritatives, comme la Frat':
- j'ai vu dans ce même quartier, une zone de jardins incroyable, un site totalement inattendu, que seuls les initiés peuvent trouver. C'est peut-être ça Marseille: il faut aller au-delà de ce qui nous est montré.Parmi tous ces jardins (bien fermés!), celui de la Frat', que Gilbert me fait visiter:
J'ai beaucoup circulé en bus, en métro et en tramway. Deux faits ont retenu mon attention:
- j'ai toujours vu les passagers payer leur trajet, et pourtant je n'ai vu aucun contrôleur.Le tickets à l'unité coûte 1,50 et j'ai personnellement utilisé deux pass 72 h à 10,50 l'un.
- les transports en commun ne sont pas accessibles aux personnes en fauteuil.
Comme dans beaucoup de ville, la municipalité propose des "vélos Decaux" là où la topographie permet la circulation des cyclistes.
En échange de quoi, les nombreux panneaux publicitaires incitent à la consommation:
Qui a noué ce tissu sur le sexe du David? Blague ou pudeur?
En allant vers "les Goudes", cette petite chapelle près de l'arrêt où j'attends le bus attire mon attention
et surtout ce panneau sur la porte:
où le curé rappelle que "l'autorité décisionnaire", c'est toujours lui. J'ignore ce qui a motivé ce "cadrage", mais voilà que le point est bien mis sur le i !
J'ai pris le bus jusqu'à Notre Dame de Garde, histoire de prendre un peu de hauteur...
Et j'ai tourné autour de l'immeuble construit par Le Corbusier. Je n'ai pas osé rentrer, intimidé par une réaction agacée d'un monsieur (peut-être un habitant?) à qui je demandais s'il savait où était "l'immeuble Le Corbusier". Il s'est ostensiblement tourné vers cet immeuble, puis il m'a répondu "Non"!
A l'Auberge de jeunesse de Bonneveine, il y avait la télévision dans la salle commune. J'ai trouvé cela terriblement triste de voir les jeunes travailleurs manger le soir devant l'écran, et les retraités randonneurs du week-end se retrouver devant cette machine infernale. Cela me semble contraire à l'esprit des Auberges de jeunesse.
Dans les cafés aussi, il y avait la télévision (sauf dans l'Equitable café)
Donc j'ai passé beaucoup de temps devant la mer toute proche, afin de rentrer le plus tard possible.
Voilà mes impressions de Marseille. C'est très subjectif. J'en retiens que c'est une ville très étendue, très diverse, plutôt cloisonnée socialement. Je n'ai pas voulu aller dans les quartiers Nord sans avoir d'adresse: pas envie d'être en position de "voyeur" alors qu'on parle tant d'eux, négativement, dans les médias.
Peut-être le sentiment d'être restée à la surface des choses, de ne pas avoir perçu les mouvements de fond? Depuis mon retour, à l'écoute des médias, c'est l'impression que j'ai.
Par exemple l'occupation pr 200 militants d'un bâtiment listé par Cécile Duflot comme potentiellement réquisitionnable, afin d'y loger des familles à la rue (site: marsactu) ne correspond pas à ce que j'ai perçu. Pourtant, c'est bien la réalité. Et réunir 200 personnes pour occuper un bâtiment, il me semble qu'à Lyon, on ne sait pas faire.
Alors en quelques mots:
- Marseille n'est pas une ville fortement engagée dans le développement durable: on y respire mal en raison de la forte pollution automobile , à laquelle se rajoute la poussière des multiples chantiers. Mais un projet de parc national des calanques existe, sur le territoire de Marseille.
Et ça, une ville en bord de mer, c'est vraiment quelque chose que j'ai apprécié!
Trouver un magasin bio demande de la recherche. Renseignement pris, Biocoop a seulement 2 magasins dans cette ville. |
L'événement culturel du moment. |
L'événement culturel auquel j'aurais aimé participer... |
Faîtes le compte: 8 bibliothèques municipales pour 16 arrondissements! |
Il m'aura fallu un certain temps pour repérer enfin ce panneau. |
Quand on a trouvé le chemin d'une bibliothèque, on peut entrer dans le circuit de la culture. |
- en terme de gouvernance, il n'y a pas une mairie par arrondissement et les marseillais, fort sympathiques au demeurant, avec qui j'ai discuté ne semblait pas bien au courant des projets (par exemple: où va aboutir ce tunnel routier?). Dans le meilleur des cas, une dame m'a dit "on fait confiance", alors qu'à l'opposé, un monsieur m'a dit qu'il ne fallait plus aller voter car tout se vaut ...Un citoyen engagé dans son "Comité d'intérêts de quartier" a été plus prolixe, plus "citoyen" (informé et réfléchi). Mais c'est logique puisqu'il s'était engagé...
Il y a donc des Bureaux municipaux de proximité. Une grève des employés étaient organisée le jour de mon départ: il leur est maintenant demandé de s'occuper des inscriptions scolaires. |
- les alternatives visibles sont sur le cours Julien:
un marché bio hebdomadaire;
un restaurant bio: le cours-en-vert;
Le serveur est aussi musicien. |
Les sets de table deviennent des supports publicitaires pour les clients. |
un marchand de vins bios: "Plus belle la vigne" (www.sibellelavigne.com)
Cependant j'ai lu un article de journal sur un entrepreneur situé dans le quartier de La belle de mai, qui conçoit des constructions écologiques (matériaux et énergies), et j'ai aperçu, près de la gare Saint Charles un toit équipé de panneaux photovoltaïques
Quelques toits de maisons individuelles sont également équipés, mais j'en ai vraiment vu très peu, surtout quand on pense au potentiel d'ensoleillement de cette ville.
Donc, Marseille est une ville pauvre. Parce qu'elle a peu de revenus depuis que les activités portuaires et industrielles ont été déplacées à Fos-sur-Mer. Parce qu'elle a une nombreuse population pauvre, et que les classes aisées ont tendance à migrer vers Aix-en-Provence. C'est sans doute pourquoi il n'y a pas une mairie par arrondissement
Il y a donc beaucoup d'associations caritatives, comme la Frat':
C'est l'équivalent du Foyer protestant que certains d'entre nous connaissons. Ce jour-là, malheureusement, un vélo est posé devant les caisses de livres en libre-service. |
L'accueil y est chaleureux. Ce jour-là, mardi midi, c'est le jour du repas hebdomadaire cuisiné sur place et que l'on paie 2 euros. La salle est bien pleine! |
Parmi les nombreuses activités: le vestiaire. |
Bientôt un centre aéré pour les enfants du quartier. |
Un atelier mosaïques |
- j'ai vu dans ce même quartier, une zone de jardins incroyable, un site totalement inattendu, que seuls les initiés peuvent trouver. C'est peut-être ça Marseille: il faut aller au-delà de ce qui nous est montré.Parmi tous ces jardins (bien fermés!), celui de la Frat', que Gilbert me fait visiter:
Voici le compost. |
Nous sommes en automne... J'imagine le jardin en été! |
Les jardins sont desservis par cette allée centrale, et des haies épaisses les protègent du vent. |
Nous sommes au coeur de la ville, donc les jardins sont bien fermés. |
Arriver dans ce coin de paradis se mérite! |
- j'ai toujours vu les passagers payer leur trajet, et pourtant je n'ai vu aucun contrôleur.Le tickets à l'unité coûte 1,50 et j'ai personnellement utilisé deux pass 72 h à 10,50 l'un.
- les transports en commun ne sont pas accessibles aux personnes en fauteuil.
Comme dans beaucoup de ville, la municipalité propose des "vélos Decaux" là où la topographie permet la circulation des cyclistes.
En échange de quoi, les nombreux panneaux publicitaires incitent à la consommation:
Mais la vie, la vraie vie, résiste! |
Qui a noué ce tissu sur le sexe du David? Blague ou pudeur?
En allant vers "les Goudes", cette petite chapelle près de l'arrêt où j'attends le bus attire mon attention
et surtout ce panneau sur la porte:
où le curé rappelle que "l'autorité décisionnaire", c'est toujours lui. J'ignore ce qui a motivé ce "cadrage", mais voilà que le point est bien mis sur le i !
J'ai pris le bus jusqu'à Notre Dame de Garde, histoire de prendre un peu de hauteur...
Et j'ai tourné autour de l'immeuble construit par Le Corbusier. Je n'ai pas osé rentrer, intimidé par une réaction agacée d'un monsieur (peut-être un habitant?) à qui je demandais s'il savait où était "l'immeuble Le Corbusier". Il s'est ostensiblement tourné vers cet immeuble, puis il m'a répondu "Non"!
Il est vrai que la cité n'est peut-être plus aussi radieuse qu'à l'origine? |
Dans les cafés aussi, il y avait la télévision (sauf dans l'Equitable café)
Donc j'ai passé beaucoup de temps devant la mer toute proche, afin de rentrer le plus tard possible.
Voilà mes impressions de Marseille. C'est très subjectif. J'en retiens que c'est une ville très étendue, très diverse, plutôt cloisonnée socialement. Je n'ai pas voulu aller dans les quartiers Nord sans avoir d'adresse: pas envie d'être en position de "voyeur" alors qu'on parle tant d'eux, négativement, dans les médias.
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