vendredi 30 novembre 2012

Quelques bonnes adresses lyonnaises de scoop pour une économie sociale et solidaire.

Boulangerie, épicerie, restaurants, en Société Coopérative de Production, qui développent une économie sociale et solidaire:

la boulangerie La miecyclette : pain bio cuit au four à bois et livré à bicyclette.
www.lamiecyclette.fr
Vous trouverez ce pain le jeudi à Biocoop rue du Plat (Lyon 2°)

Les restaurant De l'autre côté du pont et Le court-circuit, tous deux dans le 7° arrondissement et qui servent des repas à midi seulement. Le soir, ce sont des bars, avec grignotage possible.
www.le-court-circuit.fr
www.delautrecotedupont.fr  Attention: il est prudent de donner un coup de fil pour réserver.

Une épicerie équitable, située également dans le 7°
www.lyon.epicerie-equitable.com

Et en plus, ils sont tous sympas !

jeudi 29 novembre 2012

Soleil et vent: un même combat !

Voici un document en trois parties sur l'utilisation de l'énergie solaire
http://www.dailymotion.com/video/xd4pw8_le-soleil-des-pyrenees-1-sur-3_tech
http://www.dailymotion.com/video/xd4nen_le-soleil-des-pyrenees-2-sur-3_tech
http://www.dailymotion.com/video/xd52mc_le-soleil-des-pyrenees-3-sur-3_tech

Ce document donne beaucoup d'espoir, encore faudrait-il que les décisions politiques s'adaptent aux potentialités scientifique et reconnaissent la philosophie de monsieur Eudeline (l'ingénieur qui ouvre et ferme le film): l'avenir, c'est d'aller avec la nature, pas contre elle! Lorsqu'il dit que l'humanité en est au stade de l'adolescence, cette période où on fait n'importe quoi, j'entends en écho le peuple Kogi qui nous appelle "les petits frères"...(qui font n'importe quoi et mettent l'humanité en danger).

Concernant le vent: il existe une association (www.tripalium.org) qui organise des stages de construction de petites éoliennes, pour sites isolés. Qu'est-ce qu'on attend pour alimenter le réseau en multipliant les petits sites de production? Que cela soit autorisé par le gouvernement? A n'en pas douter, osons initier ou simplement soutenir la création de sites qui produisent de l'énergie renouvelable (et là, je vous renvoie vers Enercoop!)


lundi 19 novembre 2012

Enercoop

www.enercoop.fr

J'ai franchi le pas et préparé mon courrier: adieu EDF, bonjour Enercoop!

Il semblerait que je paierai 6 euros de plus par mois (comparaison avec les tarifs actuels d'EDF). Yes I can !

Habitats différents: un site qui peut intéresser certains d'entre vous.

http://www.habitats-differents.net

Pas mal fait, régulièrement mis à jour: un inventaire de projets en cours de réalisations ou déjà réalisés.
Des projets pas forcément très alternatifs. Je veux dire que ce sont souvent des accommodements avec les difficultés économiques, sans que je sente une réflexion profonde sur les méfaits du consumérisme, et donc une volonté de changer de mode de vie.( voir en particulier l'onglet "vacances"!).

Mais le fait de partager un lieu de vie participe forcément à l'allègement de l'empreinte écologique de chacun, et c'est mieux, en terme de développement durable, que d'occuper seul (e) un appartement.

dimanche 11 novembre 2012

Cultiver partout, pour tous: une idée à faire pousser

www.incredible-edible.info/

En français, cela a été traduit par "incroyables comestibles" . J'avais déjà lu un article sur cette ville anglaise qui, depuis 4 années, a développé des minis jardins libre-service un peu partout pour atténuer la crise économique. Cela a développé une formidable dynamique qui profite aussi aux producteurs locaux : ces minis-jardins ne suffisent pas à nourrir la population mais ils ont permis de redécouvrir le goût des choses et de comprendre qu'au final, acheter local bénéficie à la prospérité de tous.

Regardez sur le site, vous en saurez plus.

Il se pourrait bien qu'au printemps, je m'y mette aussi. Avec vous?

un site internet "de rêve!"

Koom ( "rêve" en coréen) est un site créé par deux jeunes, Jérôme et Alexis, qui croient aux vertus de l'émulation collective. Ils ont donc créé le site www.koom.org pour fédérer des actions individuelles concrètes en faveur du développement durable et de la solidarité.

La limite de l'action, c'est de former une "communauté virtuelle", et d'impliquer des personnes connectées à internet. Mais pour autant, si tous les internautes voulaient bien modifier leur quotidien, ça changerait beaucoup de choses! Donc je suis entrée dans la communauté, et j'ai fait le point sur ce que j'ai déjà changé, et ce qui me reste à faire ( adhérer à Enercoop par exemple! J'y pense depuis des années, mais jusqu'à maintenant, je n'ai pas concrétisé...)

Je vous conseille à minima d'aller sur le site et de lire la liste des actions proposées, puis à votre tour, de vous engager dans le changement.

mardi 6 novembre 2012

Marseille...

Allez savoir pourquoi, alors que j'avais presque terminé mon article, j'ai malencontreusement tout effacé!

Peut-être le sentiment d'être restée à la surface des choses, de ne pas avoir perçu les mouvements de fond? Depuis mon retour, à l'écoute des médias, c'est l'impression que j'ai.
Par exemple l'occupation pr 200 militants d'un bâtiment listé par Cécile Duflot comme potentiellement réquisitionnable, afin d'y loger des familles à la rue (site: marsactu) ne correspond pas à ce que j'ai perçu. Pourtant, c'est bien la réalité. Et réunir 200 personnes pour occuper un bâtiment, il me semble qu'à Lyon, on ne sait pas faire.

Alors en quelques mots:

- Marseille n'est pas une ville fortement engagée dans le développement durable: on y respire mal en raison de la forte pollution automobile , à laquelle se rajoute la poussière des multiples chantiers. Mais un projet de parc national des calanques existe, sur le territoire de Marseille.




Et ça, une ville en bord de mer, c'est vraiment quelque chose que j'ai apprécié!




Trouver un magasin bio demande de la recherche. Renseignement pris, Biocoop a seulement 2 magasins dans cette ville.
- il y a beaucoup de chantiers car Marseille sera "capitale européenne de la culture 2013". Cependant j'ai peiné à trouver des bibliothèques: la grande bibliothèque, l'Alcazar, était fermée pour cause d'informatisation, et il y a peu de bibliothèques municipales dans les 16 arrondissements. Mais j'ai appris que des paroisses et des habitants sur leur lieux de vie organisent des petites bibliothèques pour combler le manque (on me l'a dit, je n'ai pas vu).

L'événement culturel du moment.

L'événement culturel auquel j'aurais aimé participer...



Faîtes le compte: 8 bibliothèques municipales pour 16 arrondissements!
Il m'aura fallu un certain temps pour repérer enfin ce panneau.

Mais quand j'ai trouvé la bibliothèque du quartier du Panier, j'y ai rencontré des personnes très sympathiques: Maryline est l'une des bibliothécaires, Philippe et Sélim sont des médiateurs municipaux.
Quand on a trouvé le chemin d'une bibliothèque, on peut entrer dans le circuit de la culture.


- en terme de gouvernance, il n'y a pas une mairie par arrondissement et les marseillais, fort sympathiques au demeurant, avec qui j'ai discuté ne semblait pas bien au courant des projets (par exemple: où va aboutir ce tunnel routier?). Dans le meilleur des cas, une dame m'a dit "on fait confiance", alors qu'à l'opposé, un monsieur m'a dit qu'il ne fallait plus aller voter car tout se vaut ...Un citoyen engagé dans son "Comité d'intérêts de quartier" a été plus prolixe, plus "citoyen" (informé et réfléchi). Mais c'est logique puisqu'il s'était engagé...
Il y a donc des Bureaux municipaux de proximité. Une grève des employés étaient organisée le jour de mon départ: il leur est maintenant demandé de s'occuper des inscriptions scolaires.

Bonneveine, Vieille Chapelle et Lapin Blanc: les noms de quartiers m'étonnent! Un Comité d'Intérêts de Quartiers, ce n'est pas vraiment comme nos Conseils de Quartiers, on est plus dans "la défense de nos intérêts", et si ce comité a les moyens de payer une location, c'est qu'on est là dans une zone de copropriétés, dont la plupart cotisent à ce CIQ..

- les alternatives visibles sont sur le cours Julien:
un marché bio hebdomadaire;
 


un restaurant bio: le cours-en-vert;


Le serveur est aussi musicien.

Les sets de table deviennent des supports publicitaires pour les clients.
un café-lieu de débat: l'Equitable café. Si vous passez par là, attention: il n'ouvre qu'à 15h!





 



un marchand de vins bios: "Plus belle la vigne" (www.sibellelavigne.com)



 Cependant j'ai lu un article de journal  sur un entrepreneur situé dans le quartier de La belle de mai, qui conçoit des constructions écologiques (matériaux et énergies), et j'ai aperçu, près de la gare Saint Charles un toit équipé de panneaux photovoltaïques

Quelques toits de maisons individuelles sont également équipés, mais j'en ai vraiment vu très peu, surtout quand on pense au potentiel d'ensoleillement de cette ville.

Donc, Marseille est une ville pauvre. Parce qu'elle a peu de revenus depuis que les activités portuaires et industrielles ont été déplacées à Fos-sur-Mer. Parce qu'elle a une nombreuse population pauvre, et que les classes aisées ont tendance à migrer vers Aix-en-Provence. C'est sans doute pourquoi il n'y a pas une mairie par arrondissement



Il y a donc beaucoup d'associations caritatives, comme la Frat':
C'est l'équivalent du Foyer protestant que certains d'entre nous connaissons. Ce jour-là, malheureusement, un vélo est posé devant les caisses de livres en libre-service.

L'accueil y est chaleureux. Ce jour-là, mardi midi, c'est le jour du repas hebdomadaire cuisiné sur place et que l'on paie 2 euros. La salle est bien pleine!

Parmi les nombreuses activités: le vestiaire.



Bientôt un centre aéré pour les enfants du quartier.

Un atelier mosaïques



- j'ai vu dans ce même quartier, une zone de jardins incroyable, un site totalement inattendu, que seuls les initiés peuvent trouver. C'est peut-être ça Marseille: il faut aller au-delà de ce qui nous est montré.Parmi tous ces jardins (bien fermés!), celui de la Frat', que Gilbert me fait visiter:

Voici le compost.


Nous sommes en automne... J'imagine le jardin en été!



Les jardins sont desservis par cette allée centrale, et des haies épaisses les protègent du vent.

Nous sommes au coeur de la ville, donc les jardins sont bien fermés.

Arriver dans ce coin de paradis se mérite!


J'ai beaucoup circulé en bus, en métro et en tramway. Deux faits ont retenu mon attention:
- j'ai toujours vu les passagers payer leur trajet, et pourtant je n'ai vu aucun contrôleur.Le tickets à l'unité coûte 1,50 et j'ai personnellement utilisé deux pass 72 h à 10,50 l'un.
- les transports en commun ne sont pas accessibles aux personnes en fauteuil.

Comme dans beaucoup de ville, la municipalité propose des "vélos Decaux" là où la topographie permet la circulation des cyclistes.




En échange de quoi, les nombreux panneaux publicitaires incitent à la consommation:



Mais la vie, la vraie vie, résiste!





 Qui a noué ce tissu sur le sexe du David? Blague ou pudeur?


 En allant vers "les Goudes", cette petite chapelle près de l'arrêt où j'attends le bus attire mon attention



et surtout ce panneau sur la porte:

 où le curé rappelle que "l'autorité décisionnaire", c'est toujours lui. J'ignore ce qui a motivé ce "cadrage", mais voilà que le point est bien mis sur le i !



 J'ai pris le bus jusqu'à Notre Dame de Garde, histoire de prendre un peu de hauteur...

 Et j'ai tourné autour de l'immeuble construit par Le Corbusier. Je n'ai pas osé rentrer, intimidé par une réaction agacée d'un monsieur (peut-être un habitant?) à qui je demandais s'il savait où était "l'immeuble Le Corbusier". Il s'est ostensiblement tourné vers cet immeuble, puis il m'a répondu "Non"!

Il est vrai que la cité n'est peut-être plus aussi radieuse qu'à l'origine?
 A l'Auberge de jeunesse de Bonneveine, il y avait la télévision dans la salle commune. J'ai trouvé cela terriblement triste de voir les jeunes travailleurs manger le soir devant l'écran, et les retraités randonneurs du week-end se retrouver devant cette machine infernale. Cela me semble contraire à l'esprit des Auberges de jeunesse.
 Dans les cafés aussi, il y avait la télévision (sauf dans l'Equitable café)

Donc j'ai passé beaucoup de temps devant la mer toute proche, afin de rentrer le plus tard possible.

 






Voilà mes impressions de Marseille. C'est très subjectif. J'en retiens que c'est une ville très étendue, très diverse, plutôt cloisonnée socialement. Je n'ai pas voulu aller dans les quartiers Nord sans avoir d'adresse: pas envie d'être en position de "voyeur" alors qu'on parle tant d'eux, négativement, dans les médias.